L’installation récente d’une pierre tombale à la Première nation d'Eel Ground au N.B. souligne l'importance de la persévérance
Sur la photo, Les amis et la famille du vétéran Elmer Patles, ainsi que l'aîné d'Eel Ground Reginald Ginnish (en chemise rouge) et l'officier d'entraide de la LRC Robert Williams (au centre), assistent à la cérémonie d’installation des pierres tombales des vétérans de la Première nation d'Eel Ground. (photo gracieuseté Vicky Ginnish)
Cette histoire a commencé lorsque la famille d'Elmer Patles, un vétéran Mi'kmaq de la guerre de Corée, a demandé au Fonds du Souvenir une pierre tombale pour lui. Bien que les membres de sa famille aient insisté sur le fait qu'il était un vétéran de la guerre de Corée et qu'ils ont présenté en appui de leur demande des photos de lui en uniforme, aucun dossier militaire n'a pu être retrouvé pour confirmer le service militaire de Patles. En l'absence de dossiers militaires, le Fonds du Souvenir ne peut autoriser la dépense d'une pierre tombale. La famille s'est tournée vers l'aîné d'Eel Ground, Reginald Ginnish, et l'agent de service de la Légion royale canadienne de Miramichi, Bob Williams, pour les aider à retrouver le numéro de service manquant.
C'est grâce à l'aide d'une bibliothécaire à Chatham nommée Jennifer, qui a contacté le régiment écossais Black Watch que Ginnish a enfin retrouvé le numéro de service de Patles. Nos conseillers du Fonds du Souvenir ont utilisé ce numéro de service pour effectuer une nouvelle recherche – et l'erreur a été découverte! Il s'avère que l'erreur était du côté des archivistes, qui ont inscrit le nom « Pattes » plutôt que « Patles », ce qui explique pourquoi aucun document n'avait été trouvé et que sa sépulture est demeurée non marquée. Elmer Patles était en effet un caporal suppléant du régiment écossais Black Watch et un vétéran de la guerre de Corée.
La famille était très heureuse de voir enfin une pierre tombale installée le mois dernier à la Première nation d'Eel Ground. La cérémonie, qui a eu lieu le 6 juillet, comprenait également l'installation d'un marqueur pour un autre vétéran de la même communauté, Joseph Sappey, un artilleur du Corps expéditionnaire pendant la Première Guerre mondiale.
La morale de l'histoire est de se rappeler que nous commettons tous des erreurs ! Si une ligne de questions mène à une impasse : essayez encore, réessayez de nouveau !
Nous remercions chaleureusement l'aîné d'Eel Ground Reginald Ginnish et l'officier d'entraide de la LRC Bob Williams, ainsi que les filiales 10 (Miramichi) et 90 (N.W. Miramichi) de la Légion du Nouveau-Brunswick pour avoir mené à bien ce projet de recherche qui nous a permis de commémorer ces vétérans méritants.